BIOGRAPHIe
Héritier du Bronze et Gardien d’un Art Ancestral
Mamadou THIAM, né en 1960 à Diourbel, au cœur de la région historique du Baol au Sénégal, est un sculpteur de renom perpétuant l’héritage artistique de son oncle, le célèbre Cheikh Makhone DIOP. Ce dernier, figure emblématique de la sculpture sénégalaise, avait acquis une maîtrise exceptionnelle des techniques de sculpture sur bronze auprès des artisans de la Haute Volta (aujourd’hui Burkina Faso), avant de les adapter pour immortaliser les héros, les figures royales, et les traditions du Sénégal.
Dans le sillage de cet héritage, Mamadou THIAM a fait de l’art du bronze sa vocation, utilisant la technique ancestrale de la cire perdue pour créer des œuvres à la fois symboliques et fascinantes. Inspiré par les enseignements de son oncle, il préserve précieusement les secrets de cette tradition familiale, transmise avec rigueur et respect des savoir-faire ancestraux.
Les créations de Mamadou THIAM célèbrent l’histoire et la culture sénégalaise. Elles mettent en lumière des figures mythiques et historiques telles que le roi Lat Dior Ngoné Latir Diop ou la linguère Ndatté Yalla, tout en réinterprétant la richesse de la société et des légendes locales.
Ses œuvres se distinguent par leur élégance et leur profondeur, transcendant les frontières pour séduire amateurs et collectionneurs d’art, tant au Sénégal qu’à l’international.
Aujourd’hui, Mamadou THIAM incarne une continuité artistique qui mêle innovation et tradition. Il s’affirme comme un gardien de l’histoire sénégalaise et un ambassadeur culturel à travers ses sculptures intemporelles, héritage vivant d’une famille d’artisans d’ex
DECLARATION DE L'ARTISTE
« Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par la magie qui transforme une matière brute en une œuvre empreinte de vie et d’émotion.
Cette fascination a pris racine dans mon enfance à Diourbel, là où mon oncle, Cheikh Makhone DIOP, m’a initié à l’art du bronze et aux secrets de la technique ancestrale de la cire perdue.
Pour moi, sculpter n’est pas seulement un métier, c’est un acte de transmission et de mémoire.
Chaque pièce que je crée est un dialogue entre le passé et le présent, entre la tradition et ma vision personnelle.
À travers mes œuvres, je rends hommage à nos ancêtres, à nos héros historiques, et aux figures culturelles qui ont façonné notre identité sénégalaise.
Je cherche à immortaliser leurs histoires dans le bronze, un matériau qui résiste au temps, tout comme la richesse de notre patrimoine.
Mon art puise son essence dans l’authenticité. Je respecte scrupuleusement les techniques que m’a enseignées mon oncle, des gestes précis et minutieux qui honorent un savoir-faire transmis de génération en génération.
Mais au-delà de la technique, c’est la quête de sens qui guide mon travail. Chaque sculpture est une ode à la dignité, à la résilience, et à la beauté de nos cultures africaines.
Je suis convaincu que l’art peut franchir les frontières et rapprocher les peuples. C’est pourquoi mes œuvres voyagent, trouvant leur place dans des collections au Sénégal et à l’étranger.
Je souhaite que chaque spectateur, quel que soit son horizon, ressente l’âme qui habite mes créations.
En tant qu’artiste, ma mission est claire : préserver, transmettre, et réinventer un art qui raconte notre histoire commune. Mes sculptures ne sont pas seulement des objets ; elles sont des témoins, des porte-voix, et des ponts entre les générations.
Je dédie mon travail à tous ceux qui croient en la force de l’art pour unir, émouvoir, et inspirer.
Et à ceux qui, comme moi, voient dans chaque morceau de bronze une promesse d’éternité. »
